Nous vous proposons de vous plonger dans la correspondance échangée entre deux refugiés espagnols internés à Bram et leurs familles. Disponibles en français ou dans leur langue d'origine (castillan ou catalan), ces correspondances témoignent certes des difficultés de la vie quotidienne dans le camp de Bram ou dans les camps de travail, notamment la solitude et la privation de liberté, mais aussi du désir de pouvoir se retrouver rapidement.

Les terres audoises furent parfois le théâtre de faits exceptionnels, nous vous proposons dans cette rubrique d'en découvrir quelques uns!

Pendant tout les mois de juillet 2020 et 2021, nous vous proposons de nous balader d'un village à l'autre à travers des cartes postales anciennes. La collection de cartes postales des frères Palau couvre toutes les communes audoises, le photographe fixant les monuments et les paysages les plus importants de chaque village ou de chaque ville. Plongeons-nous dans le patrimoine de notre département  et faisons un retour dans le temps. Allez, c’est parti, nous voici au début du XXe siècle !

Réfugiés lors de la Retirada de 1939, Antonia Marcinaire et son époux Francesc Torradès ont échangé une correspondance lorsque ce dernier était interné au camp de Bram. Ils ont été réunis en 1940 après un périple à travers la France (7 DV).

Josef Espinalt était interné au camp de Bram. Puis, il fut embauché pour fabriquer du charbon de bois dans une ferme de la Montagne Noire. Libéré, il fut hébergé dans sa famille à Béziers où il mourut. Pour éviter des problèmes avec la censure et des mesures de rétorsion en Espagne, Josef Espinalt s'adresse à sa fille en se faisant passer pour sa sœur.