Dans les fonds d’archives, ce sont de très nombreux dossiers qui permettent de restituer l’histoire ferroviaire audoise. Ils contiennent bien évidemment d’innombrables documents techniques (marchés, plans, dessins) mais aussi d’autres pièces relatives aux tarifs de transport, aux horaires, aux contentieux ou encore aux accidents. Des photographies évoquent également ces travaux de construction ou d’entretien, mais aussi l’utilisation intensive du nouveau mode de transport, par les vignerons révoltés de 1907 ou les soldats de la Première Guerre mondiale.

En cette « Année européenne du rail », où l’on fête également les 40 ans du TGV, c’est le patrimoine ferroviaire, sous toutes ses formes, qui est mis à l’honneur pour les Journées Européennes du Patrimoine. L’histoire du réseau français est en effet très riche et recèle une foule de voies, de bâtiments, d’hommes, de machines et d’anecdotes, depuis le XIXe siècle jusqu’à nos jours. 

Le très rare Collectiones decisoriae, ex quinque libris, epistolarum decretalium Gregorii Noni, pontificis maximi (Collection d’arrêts des cinq livres des décrétales de Grégoire IX) de Ioannis Médaille est un volumineux recueil de droit canon. Paru en 1653, dédié aux Etats du Languedoc, cet ouvrage est remarquable à plus d’un titre…

A côté du réseau principal (la ligne Bordeaux-Sète créée par la Compagnie des Chemins de fer du Midi) se met en place un réseau secondaire de trains et de tramways à vapeur irriguant les campagnes audoises. Pour ces deux réseaux, on multiplie donc les aménagements de tous types. Partout, le train permet de désenclaver les zones rurales et facilite le commerce.

A l'occasion des Journées Européennes du Patrimoine 2021, découvrez deux visites exclusives, l'une en anglais, l'autre en occitan, dès le samedi 18 septembre 2021 et retrouvez notre web-série en intégralité, si vous ne l'avez pas encore vue ! Toutes ces vidéos ont été réalisées par l'atelier Brooklyn.

Dans l’Aude, c’est à partir de 1845 que débute la mise en place des lignes principales, exploitées par la Compagnie des Chemins de Fer du Midi. C’est d’abord celle reliant Bordeaux à Sète, qui traverse le département d’Ouest en Est ; puis celle qui remonte la vallée de l’Aude en raccordant Carcassonne à Perpignan par le Fenouillèdes.

Dans le cadre de notre programme Humeurs Vagabondes et en ouverture des Journées Européennes du patrimoine 2021, nous vous avons proposé  la conférence " Le petit train dans les collines et dans les vignes. Les Tramways à vapeur de l’Aude 1901-1933 ", le jeudi 16 septembre 2021 à 20h30 au foyer de Belpech. Retrouvez dès aujourd'hui la captation de cette conférence en trois parties.

Les terres audoises furent parfois le théâtre de faits exceptionnels, nous vous proposons dans cette rubrique d'en découvrir quelques uns!

Quelques jours passent. Retrouvons dans ce troisième épisode trois articles du Courrier de l'Aude en date des 19, 21 et 22 juin 1887 faisant état de la mystérieuse et inquiétante disparition de Siadous ainsi que de nouvelles rumeurs sur le crime... qui ne remettent pas en cause la culpabilité des espagnols. 

Changeons de journal pour ce quatrième épisode, avec trois articles datés du 9 juillet et du 13 Août 1887. En effet, La Fraternité, journal républicain, donne une version étoffée des derniers événements qui bouleversent l'enquête, là où Le Courrier de l'Aude reste plus évasif.

Grâce au riche fonds d’affiches numérisées faisant partie de la série M (administration générale et économie), portons notre regard sur l’un des jours fériés les plus importants pour l’histoire sociale de notre département.

Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville violoniste, compositeur de pièces puis d’opéras est né à Narbonne en 1711. Les origines de sa particule restent floues mais plutôt que « de Mondonville », Roberte Machard dans la thèse qu’elle lui consacre, évoque « dit Mondonville » qui aurait permis de distinguer un ancêtre du compositeur d’un homonyme...

En revanche, on sait avec certitude que Jean-Joseph doit sa carrière musicale à son père qui n’a pas cherché à contrarier sa vocation... Il faut dire que ce dernier était maître de musique des enfants de chœur de Saint-Just.