Dans les fonds d’archives, ce sont de très nombreux dossiers qui permettent de restituer l’histoire ferroviaire audoise. Ils contiennent bien évidemment d’innombrables documents techniques (marchés, plans, dessins) mais aussi d’autres pièces relatives aux tarifs de transport, aux horaires, aux contentieux ou encore aux accidents. Des photographies évoquent également ces travaux de construction ou d’entretien, mais aussi l’utilisation intensive du nouveau mode de transport, par les vignerons révoltés de 1907 ou les soldats de la Première Guerre mondiale.

A côté du réseau principal (la ligne Bordeaux-Sète créée par la Compagnie des Chemins de fer du Midi) se met en place un réseau secondaire de trains et de tramways à vapeur irriguant les campagnes audoises. Pour ces deux réseaux, on multiplie donc les aménagements de tous types. Partout, le train permet de désenclaver les zones rurales et facilite le commerce.

Dans l’Aude, c’est à partir de 1845 que débute la mise en place des lignes principales, exploitées par la Compagnie des Chemins de Fer du Midi. C’est d’abord celle reliant Bordeaux à Sète, qui traverse le département d’Ouest en Est ; puis celle qui remonte la vallée de l’Aude en raccordant Carcassonne à Perpignan par le Fenouillèdes.

Grâce au riche fonds d’affiches numérisées faisant partie de la série M (administration générale et économie), portons notre regard sur l’un des jours fériés les plus importants pour l’histoire sociale de notre département.

Jean-Joseph Cassanéa de Mondonville violoniste, compositeur de pièces puis d’opéras est né à Narbonne en 1711. Les origines de sa particule restent floues mais plutôt que « de Mondonville », Roberte Machard dans la thèse qu’elle lui consacre, évoque « dit Mondonville » qui aurait permis de distinguer un ancêtre du compositeur d’un homonyme...

En revanche, on sait avec certitude que Jean-Joseph doit sa carrière musicale à son père qui n’a pas cherché à contrarier sa vocation... Il faut dire que ce dernier était maître de musique des enfants de chœur de Saint-Just.

Au sein des fonds des Archives départementales de l’Aude, les minutes notariales, classées dans la sous-série 3 E, représentent la masse documentaire la plus importante, soit plus de deux kilomètres linéaires et 22 000 cotes. Parmi tous les documents notariaux, seuls les actes originaux, appelés minutes, constituent des archives publiques. Ils doivent donc être versés par les études notariales, passé un délai de 75 ans, et sont conservés de façon définitive.

Découvrez l'émouvant documentaire sur la Seconde Guerre mondiale à Ornaisons réalisé par Romane Mercadal, Sarah Klein et Quentin Mercadal. 

Vidéo disponible le 11 mai 2021 dès 16h00.

Pour comprendre pleinement un acte, il est nécessaire de l’examiner de la manière la plus précise possible, tant dans ses caractéristiques techniques, physiques, que dans son contenu.

Alors que le Tour de France fait régulièrement étape dans l'Aude, revenons sur l’histoire du cyclisme dans cette ville, au siècle dernier.

Avec le barrage de Gesse et l’usine hydroélectrique de Saint-Georges, nous avons pu percevoir l’engouement des Audois pour l’arrivée de l’électricité dans leurs communes, bien que ce ne soit pas encore le temps de l’électrification de tous les foyers. A Lauraguel, c’est la place du poste électrique qui est mise en avant dans cette carte postale.

A partir du VIII^e siècle, certaines institutions prennent l’habitude de faire recopier, dans un ou plusieurs codex, des actes sur parchemins qu’ils accumulent souvent et conservent la plupart du temps dans des coffres. C’est la naissance du cartulaire.

Les chartes de franchise regroupent les privilèges dont bénéficient les communautés d’habitants à partir de l’époque médiévale. Découvrons ensemble deux exemples audois.